
Depuis la fin de la rencontre Maroc/Côte d’Ivoire. Tous les commentaires et analyses concordent sur le comportement courageux dans l’ensemble des coéquipiers de Kharja, du manque de fraicheur physique des ivoiriens, et du manque de réactivité du sélectionneur national.
Pour débuter cet éclairage, jamais le proverbe la plus belle femme au monde ne peut donner que ce qu’elle a n’a été aussi vrai qu’hier soir à Marrakech. Entre des éléphants de Côte d’Ivoire au complet, et des marocains dans le doute le plus absolu et décimés par les blessures, la balance était très déséquilibrée.
Et pourtant la volonté de bien faire des lions de l’Atlas, leur envie de ne pas céder a finalement prévalu face au rouleau compresseur adverse. Le nul obtenu 2/2 samedi soir à Marrakech maintient notre sélection nationale dans la course pour le mondial 2014.
Le portier Lamyaghri a alterné le bon et le moins bon, avec quelques parades méritoires et une hésitation coupable sur le premier but inscrit par Kalou. En défense les latéraux s’en sont mieux sortis que l’axe central distrait sur le deuxième but des éléphants et assez lent sur les nombreuses balles en profondeur distillées par le milieu de terrain adverse.
Dans l’entre jeu Kharja a surnagé, se proposant en phase de construction, et se montrant disponible sur tout le terrain. Ce dernier a été constamment dans l’esprit, et a certainement une analyse lucide de cette rencontre où il constamment montré l’exemple.
Ses coéquipiers de l’entre jeu, Ait Fana, Barrada, et Chtaibi ont alterné le bon et le moins bon. Leur manque d’expérience de vécu international a parfois été compensé par de l’enthousiasme et le bonne volonté.
Enfin devant El Arabi aura joué un des rôles les plus ingrats, avant d’être suppléé par Abourazzouk très opportuniste sur le but égalisateur à la 89ème minute.
Mais si les joueurs n’ont rien à se reprocher en termes d’investissement, quid du sélectionneur national dans sa gestion de la rencontre ? Critiqués de toutes parts, Eric Gerets semble de plus en plus sur la selette, par ses choix tactiques, et son coaching tardif.
En résumé, l’équipe nationale est en sursis dans ses éliminatoires, elle est condamnée au sans faute, avec un seul vrai atout le facteur temps, puisque son prochain match contre la Tanzanie est programmé au 26 mars 2013. D’ici là beaucoup d’eau aura coulé sous les ponts.
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